Les investigations concernant l’apparition de la vie sont liées à la recherche de roches.
Long de 4 000 Ma, le Précambrien livre peu de roches sédimentaires dont l’âge est supérieur à 2 000 Ma ; celles dont l’âge dépasse 3 000 Ma sont rarissimes en raison des remaniements géologiques auxquels les roches sont soumises en permanence : destruction par l’érosion, transformation par le métamorphisme et disparition des roches par la subduction. C’est pourquoi les quelques gisements interprétables qui datent du début du Précambrien sont inestimables.
Les interactions permanentes entre le milieu (atmosphère, par exemple) et les organismes (cellules photosynthétiques), aussi rudimentaires soient-ils, laissent dans les roches sédimentaires des traces indélébiles interprétables parfois à la lumière des phénomènes actuels ou bien à celle de nos connaissances. Après avoir accumulé depuis des dizaines d’années des données sur les premiers organismes microscopiques, on commence aujourd’hui à connaître leur morphologie et à cerner quelques aspects de leur biologie ; mais bien des questions et des incertitudes subsistent.
L’apparition de la vie se décrit en 3 parties :
1.1 – Les événements marquants du Précambrien